Le cadre permanent de concertation (CPC) regroupant les différents membres et responsables des partis politiques de l’échiquier national, s’est réuni en sa 20ème séance de la 2ème session de l’année 2025, le lundi 19 mai 2025, au cours de l’après-midi à la salle de réunion de la direction des services techniques (DST) du district autonome du grand Lomé (DAGL).

A l’ordre du jour proposé et adopté à l’unanimité des partis politiques membres réunis en séance, l’adoption du rapport de la dernière réunion du CPC, le remplacement au poste vacant du vice-président de ce cadre politique, les échanges sur les élections municipales, le suivi des recommandations du CPC, et en dernier point les divers.
Au terme de cette rencontre, nombreuses propositions faites par les membres du CPC et à soumettre à l’examen du gouvernement, et une invite à l’adresse de l’Assemblée nationale, à en croire le président du CPC, Me Tchassona Traoré Mouhamed, ‘’ en attente à des réponses positives qui puissent satisfaire l’ensemble des formations politiques qui aujourd’hui manifestent visiblement un engouement total pour une participation active aux élections municipales prévues pour le 10 juillet 2025 au Togo’’.

Au cours des travaux, les responsables de partis politiques ont désigné à l’unanimité par acclamation à la suite d’un huit clos au poste de vice-présidente du CPC, madame Koupokpa Issolémo, également vice-présidente de la formation politique et parti politique parlementaire, « Alliance des démocrates pour le développement intégral » (ADDI). Cette désignation vient de rendre au complet le bureau du CPC, en remplacement de son ancien vice-président rappelé à Dieu, feu Adoko Komlan Pascal, 1er secrétaire général adjoint de la CDPA, un parti politique représentant l’opposition parlementaire à l’Assemblée nationale. Autre sujet très capital d’actualité abordé, les élections municipales prévues pour le 10 juillet prochain dans notre pays.

Au sujet justement de ces élections municipales, les membres du CPC ont exprimé plusieurs attentes. Elles portent entre autres sur la revue à la baisse du montant de la caution de candidature avec toujours beaucoup plus de particularité encourageante à la candidature féminine, l’intervention du ministre chargé de l’administration territoriale pour recadrer les maires des 117 communes du pays face aux difficultés liées à la délivrance des certificats de résidence sollicités en ces moments précis par les candidats aux prochaines municipales pour cause d’une mauvaise interprétation des textes cadrant la question de résidence par les maires, le rappel à l’ordre à l’intention des maires attendu auprès du ministre chargé de l’administration territoriale suite au constat des montants exorbitants réclamés aux candidats aux élections municipales pour la délivrance des certificats de résidence, la revue à la hausse de la subvention des pouvoirs publics au titre du financement de l’Etat visant à accompagner les formations politiques engagées en courses électorales, le vif souhait exprimé par nombreux des membres pour un report d’un minimum de jours de la date initiale prévue pour la tenue des élections municipales en vue d’une meilleure préparation individuelle de chaque parti politique. Autre sujet non négligeable sous forme d’une invite lancée par le CPC à l’Assemblée nationale, la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour désigner les personnalités y devant siéger au titre du renouvellement de ses membres arrivés en fin de mandat, mais restés en fonction pour des raisons majeures obligeant à assurer la continuité des institutions de l’Etat. Les membres ont demandé pour finir que les recommandations formulées au CPC de l’an 2024 soient matérialisées en un document officiel à toutes fins d’intérêt national pour les générations présentes et futures.

A côté, des voix se sont-elles élevées comme celles du commissaire du gouvernement, rapporteur du CPC, le ministre Awaté Hodabalo chargé de l’administration territoriale, et du secrétaire exécutif du parti politique « Union pour la République », l’honorable député à l’Assemblée nationale, monsieur Atcholi Aklèsso, invitant tous les acteurs politiques de l’échiquier national à apprendre à travailler dans un esprit de respect des lois et textes de la République.
Interpellé constamment sur toute la ligne des questions inscrites à l’ordre du jour, le commissaire du gouvernement, rapporteur du CPC, le Colonel Awaté Hodabalo, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, a saisi l’occasion pour saluer et rappeler à tous la grande portée et l’intérêt élevé pour la cause nationale de la politique d’inclusion tant prônée par le président du Conseil de la République Togolaise, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, qui selon lui, montre aujourd’hui à suffisance l’importance et le rôle combien louable du CPC, ‘’une politique d’inclusion grâce à laquelle le CPC apporte sa précieuse contribution à la vie de la nation par des réponses appropriées aux différentes préoccupations soulevées par les formations politiques de l’échiquier national face aux questions d’intérêt national’’.

Enfin, le ministre Awaté Hodabalo, rassurant les membres du CPC de la disponibilité permanente et de l’oreille attentive du président du Conseil de la République Togolaise, a promis de rendre compte des relevées de conclusion des travaux, formulées en termes de propositions exprimées dans le respect du fonctionnement de l’Etat et de ses institutions républicaines.
Ignace Polorigni, Conseiller en communication, MATDCC