Il s’agit des cantons de Djon, Kamina, Veh N’Kugna et du village d’Agbédipé. Ces différentes localités situées dans la région des plateaux sont en proie depuis près d’une décennie à des conflits liés à la chefferie traditionnelle.
Dans son mot introductif, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales a présenté aux membres des conseils coutumiers, seuls habilités à désigner les garants des us et coutumes, un exposé sur la loi N° 2007-002 du 08 janvier 2007 relative à la chefferie traditionnelle et au statut des chefs traditionnels au Togo, et le décret N°2016-028/PR du 11 mars 2016 portant modalités d’application de ladite loi. Le ministre de l’administration territoriale a largement éclairé son auditoire sur la procédure de désignation d’un chef traditionnel avant de conclure que « plus jamais, rien ne sera fait en marge de la loi en vigueur dont nul ne peut se soustraire ».
Au terme du processus de désignation, M. Martin Atikla Kwaku Assianko II a été désigné chef du canton de Djon, Gnadou Kodjo est le nouveau chef du canton de Kamina, Anani Kodjo est porté à la tête du canton de Veh N’Kugna et M. Dzidzignon Yawo Menssan est le chef du village d’Agbédipé.
Les différentes étapes du processus de désignation des chefs ont été suivies par le ministre Payadowa Boukpessi et son collègue Fiatouwo Sessenou en charge de l’Urbanisme, natif du milieu. Plusieurs cadres du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales notamment le Directeur des libertés publiques et affaires politiques, Idoh Agbéko et le préfet d’Akébou Yovo Koffi-Kuma étaient aux côtés des deux membres du gouvernement.
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