La commune d’Ogou 3 a accueilli, le 10 décembre 2025, une cérémonie solennelle de remise officielle des jugements supplétifs et des actes de naissance aux enfants, dans le cadre de la vaste campagne nationale de rattrapage de l’enregistrement des naissances initiée par le Gouvernement togolais avec l’appui technique et financier de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Cette campagne nationale a été officiellement lancée le mercredi 12 novembre 2025 à Bagbé, dans la commune Avé 2, et s’est déroulée sur toute l’étendue du territoire du 12 au 27 novembre 2025, couvrant 25 communes avec un objectif ambitieux de 5 000 jugements supplétifs et actes de naissance. Objectif aujourd’hui entièrement atteint, avec la transcription effective de tous les actes dans les registres d’état civil.

Ce projet national, piloté par le Ministère de l’Administration territoriale, de la Gouvernance locale et des Affaires coutumières (MATGLAC) avec l’appui de l’OIF, traduit de manière concrète la politique d’inclusion sociale, de justice et d’égalité des chances portée par le Président du Conseil, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé.
À travers cette opération, le Chef du Gouvernement réaffirme sa ferme volonté de garantir à chaque Togolais, dès la naissance, une identité juridique, condition indispensable à l’accès à l’éducation, à la santé, à la protection sociale et à la citoyenneté. Il s’agit là d’un pilier fondamental de son action en faveur d’un développement humain inclusif et durable.
La cérémonie a été présidée par le Gouverneur de la Région des Plateaux, le Général Maganawé Dadja, représentant le ministre de l’Administration territoriale, de la Gouvernance locale et des Affaires coutumières. Elle a réuni de hautes autorités administratives, judiciaires et éducatives, notamment la Représentante-résidente de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest, le Préfet de l’Ogou, le Président du Tribunal d’Atakpamé, des responsables du secteur éducatif, des directeurs d’écoles ainsi que de nombreux parents d’élèves.
Dans son allocution d’ouverture, le Gouverneur a rappelé la portée essentielle de l’acte de naissance en ces termes : « L’acte de naissance n’est pas un simple document administratif. C’est le premier droit, celui qui ouvre la porte à tous les autres : l’identité, l’éducation, la santé, la protection et la citoyenneté. »
Il a souligné qu’un enfant sans acte de naissance devient « invisible » aux yeux de la loi et de la société, d’où la nécessité de consolider durablement le système national d’état civil, pilier de l’inclusion sociale voulue par le Président du Conseil.

Prenant la parole à son tour, Madame Thi Hoang Mai Tran, Représentante-résidente de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest, a salué la détermination du Gouvernement togolais :
« Cette campagne traduit la volonté du Togo de lutter efficacement contre l’apatridie et de garantir les droits fondamentaux des enfants. Elle illustre aussi l’excellence du partenariat entre le Togo et l’OIF dans la modernisation de l’état civil. »
Sous le leadership du Président du Conseil, le Togo a engagé depuis plusieurs années une réforme profonde de son système d’état civil, marquée notamment par :
la gratuité de l’enregistrement des naissances depuis 2022 ;
la mise en place d’un Comité technique dédié à l’état civil ;
l’élaboration d’un diagnostic national complet ;
la modernisation continue des services et les campagnes de sensibilisation à la déclaration dans les délais légaux.
Ces actions structurantes ont permis une progression significative du taux d’enregistrement des naissances, réduisant considérablement le nombre d’enfants sans identité légale.

La cérémonie s’est achevée par la remise symbolique des actes de naissance aux bénéficiaires par le Gouverneur et les autres autorités présentes. Un moment d’émotion et de joie pour les familles, désormais rassurées quant à l’avenir de leurs enfants, officiellement reconnus par l’État.
À travers cette opération, le Gouvernement, sous l’impulsion du Président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbé, confirme son engagement indéfectible pour une société plus juste, plus inclusive et résolument tournée vers la protection des droits fondamentaux de l’enfant.